Cedric Trantar était un homme malheureux, avant. Né dans un milieu aisé, où il appris la mélancolie, il a grandi en voyant ses petits camarades se moquer de lui, sans raison particulière. Plus tard, étudiant en journalisme, il devint malheureux lors d'un stage dans un grand quotidien, affecté qu'il était, dans les deux sens du terme, dans le service de la rubrique des chiens écrasés. Le spectacle continu de la misère humaine le fit souffrir dans son for intérieur, et lorsque la fin du monde s'abattit, et qu'il se trouva au milieu de ssurvivants, il n'y vit pas une grane consolation. Arrivé à Apocaville, il décida de remédier à son infirmité de la même manière que les grandes stars, à savoir la chirurgie. Hélàs, ou heureusement, pour lui, le chirurgien chargé de lui raboter un petit peu le pessimisme fut un peu trop zélé, et Cédric se retrouva optimiste sans espoir de guérison à la fin de son opération.
C'est ainsi qu'il se propulsa lui même à la tête du premier quotidien d'Apocaville, le "tout va bien" journal optimiste où il était directeur,rédacteur en chef, reporter, photographe, imprimeur, pigiste, et principal abonné. Ce jour là, l'édition fut à tirage très limité, la ville étant vide, un seul numéro fut imprimé, à l'intention du principal abonné
Le titre
"La ville est vide, mais moi je suis là, ce qui est déjà très bien"
un reportage optimiste de notre envoyé spécial Cédric trantar
Ca plaisait au principal abonné, ce qui rendait le rédacteur en chef heureux.
Cedric Trantar était un homme malheureux, avant, mais il ne se rappelait plus ce que ça faisait