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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 08:00
Abandonnant pour un temps les aventures de Spot et de son ami Sto, je vous invite à un voyage dans les froides contrées du nord, à la sauvce space freak. Bon voyage, et n'oubliez pas votre écharpe

            Une lumière uniforme teintait les lieux en permanence, uniforme et faible, nappant tout d’un bleu de glace à la limite de la nuit. Dans cette lumière se dressaient des montagnes, entièrement recouvertes de neige et faisant rempart au vent glacé et permanent. Devant ces dernières, une étendue uniforme de neige s’étendait jusqu’à l’horizon. C’est au pied de ces montagnes qu’arrivait un curieux équipage. Un attelage de chevaux tous chaudement couverts tirait une énorme caravane. Trois essieux  terminés par des roues larges suffisaient à peine à en soutenir la masse. Mais dans ce décor froid et venteux, il avait l’air minuscule.

 

            Sautant de la caravane en marche, un homme chaudement vêtu courut quelques pas, une pelle à la main. Rapidement, il creusa dans la neige. Lorsqu’il vit la terre sous sa pelle, il eut un sourire de satisfaction. Il rejoignit la caravane, arrêta les chevaux avant de se ruer à l’avant de la caravane. Il agit avec hâte mais sans précipitation. Attrapant, une série de couvertures, il bouscula une masse informe de couverture qui se révéla être un homme

_ Hé, l’ours ! Cria-t-il. On est arrivé à la terre ferme ! On bivouaque ici ! Commence à monter la tente !

  L’homme en question sortit pesamment des draps, révélant une face rougeaude, barbue et hirsute. Il attrapa un chaud manteau, s’en revêtit et sauta du chariot. Le premier homme s’affairait à couvrir les chevaux arrêtés avec les grandes couvertures qu’il venait de sortir, pour que ces derniers ne meurent pas de froid, maintenant qu’ils étaient forcés à l’immobilité.

  Les deux hommes agirent avec rapidité et minutie, habitués qu’ils étaient à survivre dans ces contrées froides. L’ours, puisqu’on le nommait ainsi, détacha du coté du chariot plusieurs tiges de bois, larges et longues comme des lances, et entreprit de les planter dans le sol. Le premier homme, qui avait fini de recouvrir les chevaux vint l’aider à fixer sur ces lances une grande toile qui protégea du vent un morceau de terrain. Ceci fait, l’ours alla chercher dans le chariot plusieurs couvertures larges, en tissu grossier, qu’il étala derrière le paravent de tissus. L’homme amena les chevaux à l’abri du vent et les fit se coucher derrière le paravent, sur les couvertures, tandis que l’ours sortait du chariot des bottes de foin qu’il amena devant les bêtes. L’homme à son tour, sortit des rondins de bois du chariot, ainsi que de la pailles et un briquet. Et face aux animaux fourbus qui mangeaient, il dégagea la neige, creusa, et entreprit de faire un feu dans l’endroit ainsi dégagé. Le feu ne tarda pas à prendre, et l’ours alla chercher un grand abreuvoir qu’il plaça devant les chevaux, et dans lequel il pelleta de la neige avec vigueur, neige qui ne tarda pas à fondre à proximité du feu. Les chevaux furent ainsi rapidement rassasiés et désaltérés. Ils ne tardèrent pas à s’endormir, abrités du vent et réchauffés par les flammes. Pendant ce temps, le premier homme et l’ours faisaient réchauffer des écuelles remplies d’une nourriture grasse. Ils mangèrent sans parler en regardant le foyer. Puis l’homme posa son écuelle et sa cuiller, se leva et se dirigea vers le chariot. C’était son tour de dormir.

_ Je compte sur toi, l’ours, dit il en se dirigeant vers le chariot

 L’ours le regarda et fit un bref hochement de tête.

  L’homme grimpa dans le chariot, ferma des rideaux à l’avant du chariot qui l’isolèrent de l’extérieur. A tâtons dans l’obscurité, il retrouva la couche de son compagnon, s’enroula avec les couvertures en constatant avec plaisir qu’elles étaient  encore un peu tièdes. Ainsi, il aurait rapidement s’endormir, mais il lui restait encore quelque chose à faire. Plongeant la main à l’intérieur de son manteau, il tira un rouleau de papier enroulé autours d’une tige de graphite. Il ôta aussi une pierre qu’il portait en pendentif, et la pendit à un crochet dans la toile au dessus de sa tête. La pierre se mit à luire calmement. Ainsi éclairé et confortablement installé, il se mit à écrire. Il s’appelait Caine

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